Un roman post-apocalyptique fait frissonner l'Australie !
L'auteur français du roman dystopique Safepole, qui se déroulait déjà en Australie, revient avec une saga de science-fiction post-apocalyptique intitulée l'Ivresse des Enfers dont l'intrigue prend place dans les immensités de l'Outback ravagées par un cataclysme planétaire. Le premier chapitre, Les Elus, a été publié en version numérique en novembre 2019 et en version papier en avril 2020.
Un roman sur la fin du monde vu depuis l'Australie
Avec Safepole, son premier roman publié aux Editions Chum (2015) puis aux Editions YouStory (2020), Léonard Foggia mettait déjà l'Australie à l'honneur en construisant une étonnante ville flottante au large des côtes du Queensland, sur fond de conflit mondial. Son inspiration lui était venu d'une année passée à arpenter les vastes étendues Australiennes, période durant laquelle il a écrit ce livre. De cette expatriation, Australian Touch a également vu le jour, deux ans plus tard, aux Editions Chum (2017). Ce roman de voyage socio-humoristique qui retrace le parcours d'un jeune français s'expatriant au pays des kangourous a été plébiscité par les médias et les voyageurs. Il fait un parfait compagnon de voyage et vous replonge avec nostalgie au pays des kangourous. Le 3e roman de Léonard Foggia, L'ivresse des Enfers, prend encore une fois comme décors l'Australie mais, cette fois, dans un contexte apocalyptique. La fin du monde vu depuis l'Australie, en somme !
Quand l'Opéra de Sydney est réduit en cendres...
L'héroïne, une australienne originaire de Sydney, se réveille dans une cage sombre, sans fenêtres, ni couleurs, ni odeurs. Elle n'a aucune idée d'où elle se trouve. Rapidement, elle est rejointe par certains de ses compagnons. La mémoire lui revient : elle a assisté à l'apocalypse. Heureusement, son père, un éminent scientifique, lui a permis d'intégrer le programme des Elus, dont la vocation était de sauver l'humanité. Avec son fils, elle s'est faite cryogéniser en attendant des jours meilleurs. Mais à son réveil, tout a changé. Cette cage, ces gens, l'absence de son fils, ces êtres étranges qui l'observent... Elle va devoir survivre et trouver des réponses. Voilà pour le pitch. Nous laissons planer le mystère sur les causes de l'apocalypse et l'endroit où elle se trouve, vous découvrirez tout ça en lisant le bouquin.
Deux passages assez jouissifs ont retenu notre attention, peu avant la catastrophe planétaire, alors que notre civilisation est sur le point de sombrer. La première scène se déroule au pied de l'Opéra de Sydney, lorsqu'une conférence de presse tenue par des scientifiques pour dénoncer les fausses informations divulguées par le gouvernement tourne au drame : les militaires interviennent, tirent sur tout ce qui bouge, l'opéra de Sydney est soufflé par une explosion, c'est la débâcle totale, les autorités sont dépassées par les événements !
...Mieux vaut se réfugier dans l'Outback !
Dans ce contexte désespéré, l'héroïne, son fils, ses parents et une cinquantaine d'autres privilégiés se réfugient dans un bunker souterrain situé au milieu de l'Outback, non loin de la ville de Coober Peddy, Creusé dans un inselberg de la même famille qu'Uluru, il fait office d'arche de Noé. On y suis les personnages jusqu'à leur dernier souffle avant d'être cryogénisé, témoins de ce qui passent à la surface, impuissants face aux éléments, craignant de ne jamais plus revoir la lumière du jour.
Et effectivement, à leur réveil, tout a changé. Ils ne sont plus que sept, avec Kate, tandis que leurs étranges hôtes dévoilent peu à peu leur identité. C'est le point de départ d'une intrigue rythmée, étonnante, décalée, qui tient en haleine le lecteur du début à la fin. Nous vous conseillons vraiment la lecture de ce roman pour frissonner de plaisir et vous faire peur en toute sécurité !
Article de E.C.
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