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Australie et environnement ne font pas bon ménage

L'Australie possède seulement 23 millions et pourtant le pays est l'un des plus gros pollueurs de la planète, à cause notamment de sa dépendance au charbon. Avant la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015, le premier ministre récemment déchu Tony Abbott a annoncé en août dernier que l'Australie diminuera ses émissions de carbone d'au moins 26% d'ici 2030, par rapport aux niveaux (records) de 2005.


En fin d'année 2015, une cinquantaine de pays (dont les 28 de l’Union européenne) participeront à la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris (COP21). Depuis août, chaque pays rend sa copie à l’ONU en promettant une série de mesures censées diminuées les émissions de gaz à effet de serre sur leur territoire. C'est le cas de l'Australie qui, par le biais de son ex-premier ministre, a annoncé fièrement vouloir réduire d'un quart ses émissions de carbone d'ici 2030, se targuant de figurer devant le Japon au classement des nations qui ont compris que les changements climatiques mettront bientôt en péril le petit train de vie de l'humanité.


Si Tony Abbott juge cette réduction de 26% ambitieuse, elle est considérée comme largement insuffisante par les ONG et les défenseurs de l’environnement aux quatre coins du monde. Et effectivement, en y regardant de plus près, c'est peu comparé aux 40% de réduction promises par les états de l'Union Européenne ou encore aux 62% de la Chine, et encore moins que les Etats-Unis, plus gros pollueur de la planète, qui annonce une diminution de 32% de ses émissions de gaz à effet de serre.

L'Australie est l'un des plus gros pollueurs du monde

L'Australie ne fera-t-elle jamais de l'environnement une priorité ?

C'est infime effort n'a rien d'étonnant, puisque avant d'être élu premier ministre, Tony Abbott qualifiait le changement climatique de "connerie absolue". Pour rappel cet ex-premier ministre libéral conservateur est connu pour son soutien inébranlable au secteur minier qui est un poids lourd de l’économie Australienne. Si aujourd'hui sa position a évolué sur la question puisqu'il juge désormais "important" de freiner le changement climatique, force est de constater que sa priorité reste l'économie et rien d'autre : « Nous devons être responsables d’un point de vue environnemental, mais aussi au niveau économique » disait-il récemment. La seule chose que monsieur Abbott a oubliée, c'est que l'industrie touristique tire l'économie de son pays vers le haut, et qu'avec le changement climatique l'Australie pourrait se trouver confrontée a de nombreuses catastrophes qui transformeront l'actuel paradis Australien en petit enfer où il ne fera plus vivre.


Le WWF le rappel sans détour : « si tous les pays fournissaient le même niveau d’effort que l’Australie, le monde pourrait se préparer à un réchauffement de 3 à 4 degrés ». En précisant par ailleurs que « les Australiens subissent déjà les effets du réchauffement climatique » avec notamment une météo de plus en plus extrême, marquée par de fortes périodes de sécheresse et de violents cyclones, sans compter la mort lente de la grande barrière de corail.


L'éviction par ses paires de Tony Abbott, changera-t-elle la donne ? Espérons que le nouveau premier ministre Australien, Malcolm Turnbull, ancien ministre de l'environnement en 2007, soit plus concerné par l'environnement de son pays que par la croissance de l'industrie minière et du charbon...

Article L.F.

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